Christophe Rihet sublime les lieux de ces fins tragiques en les photographiant au soleil couchant dans une belle lumière crépusculaire. Il en fait la projection de tous les fantasmes : la route rendue à sa sérénité, vide de toute présence humaine, devient métaphore d’une vie dont le cours s’est brutalement interrompu, rappel de l’aura des victimes, flash des derniers instants, imagination d’un futur improbable…